BULLETIN D’INFORMATION AUTHENTIQUEMENT PROFESSIONNEL
N°: 1
NAISSANCE
D’UN SYNDICAT :
LE SYNDICAT NATIONAL DES INSPECTEURS DES FINANCES PUBLIQUES
S.N.I Fip
Le 26 juin 2008,
les adhérents du SYNDICAT DES INSPECTEURS DU TRESOR PUBLIC, émanation du
syndicat des huissiers du Trésor Public, réunis en congrès, ont décidé de
prendre acte des multiples transformations survenues, changement de statut et
fusion DGCP/DGI, et d’adapter leur
syndicat à la nouvelle donne.
Bien entendu, tous
les principes fondateurs de notre mouvement ont été réaffirmés avec force autour
des thèmes qui ont fait notre succès :
-indépendance à l’égard des grandes organisations syndicales et des partis
politiques
-autonomie dans notre organisation et notre action
-approche strictement professionnelle des problèmes et liberté de
pensée.
A force d’user de
slogans creux et stéréotypés, le syndicalisme idéologique s’est dévalorisé
et se trouve aujourd’hui dépourvu de toute crédibilité. C’est grande pitié
de voir les grands leaders tenir des discours sans rapport avec la réalité
sociale, économique et professionnelle, face à une Direction qui devient plus
incisive, une activité d’encadrement qui se banalise et un pouvoir d’achat
qui s’enfonce inexorablement.
Nous en faisons tous les frais.
Il est grand temps de reprendre en mains notre avenir professionnel, d’être
imaginatifs, de faire des propositions réalistes, de trouver des idées qui
font avancer les choses, de préférer une logique de discussion à celle de
l’affrontement stérile.
Vous qui pensez
qu’on peut encore croire au service public comme un principe nécessaire de
gestion, que les administrations remplissant des missions régaliennes comme la
nôtre doivent retrouver leur prestige et leur efficacité, que notre travail
doit être valorisé,
vous qui pensez qu’il est temps d’en finir avec les complaintes éternelles,
mais au contraire être constructifs, revendicatifs par nécessité mais non par
posture, rejoignez nous.
Ensemble nous allons réfléchir à l’avenir, cesser de le craindre en
s’efforçant de le façonner, imaginer comment faire progresser les fonctions
d’inspecteur et des autres cadres des Finances Publiques plutôt que de
pleurer sur le bon vieux temps.
REUNION-DEBAT-ECHANGES
JEUDI
11 DECEMBRE 2008 à 9 heures 30 salle
139 RUE DE BERCY 75012 PARIS METRO BERCY
N’oubliez
pas de vous munir de votre carte professionnelle
La salle de réunion n’étant pas extensible, il est indispensable de nous
prévenir de votre participation au 01 44 50 47 25 ou par mail : md75@hotmail.fr
.
Nous vous attribuerons une A.S.A (autorisation syndicale d’absence) pour la
journée
Un repas amical (Restaurant LE CLUB à BERCY) est prévu ensuite pour ceux
qui le désirent. participation 30
€
LA
FUSION D.G.I – D.G.C.P PRODUIT UN PREMIER MIRACLE :
LA
MULTIPLICATION DES T.P.G
Vous avez pu vous
rendre compte que la fusion semble permettre à nos hauts fonctionnaires de
trouver des emplois à leur mesure : c’est ainsi que les départements
voient se multiplier les postes de T.P.G. On en compte maintenant trois dans le
Nord. A l’avenir, cela promet des conflits de personnalités et
d’attributions… il est vrai que par ailleurs les T.P.G doivent dorénavant
s’enquérir de savoir si les banquiers prêtent bien l’argent et ne le
cachent pas dans leur coffre, mission de la plus haute importance, partagée
avec les Préfets. Quand aurons nous l’avantage de voir ces deux hauts
fonctionnaires de l’Etat, affublés de leurs suites respectives déférentes
et nombreuses, se transporter en cortège, derrière leur Ministre –et
pourquoi pas le Président lui-même et Madame-, jusque devant une banque, sous
l’œil des caméras du 20 heures, et vérifier de la bonne distribution des prêts ?
ENTERREMENT
EN COURS
REDUCTION DU DIFFERENTIEL
COMPTABLE-NON COMPTABLE
Si la fusion permet
de créer quelques emplois de hauts fonctionnaires, elle permet aussi « d’oublier »
un chantier qui avait pourtant vu ses premiers balbutiements, la réduction du
différentiel de rémunération entre les emplois comptables et non comptables.
Rappelons les données du problème : l’écart se situe, grosso modo, à
7000 € par an pour un inspecteur. Il est pour nous essentiel de rehausser les
primes du non comptable, sans bien entendu remettre en cause celles des
comptables, et ce, au minimum à mi-chemin, soit 300 EUROS par mois en faveur
des non comptables.
Pourquoi ? tout simplement parce que des comptables il y en a de moins en
moins, et qu’on supprime les petites perceptions à tour de bras. Et qu’au
train où l’on va, il n’y en aura bientôt plus guère, et que cette
possibilité donnée aux inspecteurs sera de plus en plus rare.
On peut bien entendu se lamenter sur la disparition de la perception de village,
au même titre que celle du bureau de poste, du bistro, de l’épicerie et même
proclamer, comme certains le font périodiquement, qu’aucune perception ne
doit plus fermer, avec les pauvres résultats que l’on connaît. Nous pensons
qu’il vaut mieux prendre acte de l’évolution, plutôt incontournable avec
l’évolution des moyens de communication et de transmission des données, et
essayer de faire en sorte que la suppression de cette perspective intéressante
de carrière soit compensée, et qu’il y a urgence à la faire.
L’ex D.G.C.P avait ouvert le dossier, et des premières mesures ont été
prises pour les Trésoriers Principaux non comptables. Il faut continuer au
niveau des receveurs percepteurs et inspecteurs, comme cela avait été promis
à l’échéance de 2009.
Cette question est pour nous de toute première importance, car depuis 15 ans le
traitement des inspecteurs a perdu près du quart de pouvoir d’achat en données
relatives par rapport au SMIC.
Sur ce point, la Direction Générale considère que le dispositif
d’harmonisation DGI/DGCP allait permettre de combler une partie de l’écart,
et donc qu’il était urgent de ne rien faire, la chose étant à l’évidence
moins utile et moins urgente que de créer des emplois de T.P.G.
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