N° 7 :
JANVIER 2007
Réduction du
différentiel de rémunération entre comptables et non comptables : la
montagne va-t-elle accoucher d’une souris ?
Le mois de
janvier est propice à l’échange des vœux ; les nôtres, les plus sincères,
vous accompagnent à titre personnel.
Sur le plan
professionnel, nous avons demandé dès janvier 2006, que soit mise en oeuvre une
mesure pour nous essentielle, la revalorisation du cadre A non comptable
Il s’agit en
effet d’un point de rencontre de l’intérêt des agents concernés, et de
l’administration : l’évolution est nécessairement orientée vers le décloisonnement
des fonctions, dans un Trésor Public en évolution permanente.
Certains collègues occupant des fonctions comptables, ont interprété notre position, claire et franche, comme une attaque.
Pas du tout !
notre objectif est d’ouvrir des perspectives de carrière à tous en
facilitant le passage des fonctions comptable à celles non comptable et réciproquement :
il faut être aveugle aujourd’hui pour ne pas comprendre que le nombre de
comptables du Trésor est voué à diminuer dans les années à venir, dans le
cadre de la restructuration du réseau et l’évolution de ses missions.
Les références incantatoires au service public, et même l’entrée dans la plus héroïque résistance intellectuelle n’y changeront rien, les demandes politiques et les pressions de l’opinion publique étant d’une inexorable constance en la matière.
Pour nous, il
vaut mieux adopter une vision volontaire de l’avenir, que d’y aller à
reculons et en pleurnichant sur la misère des temps. C’est pourquoi nous
continuerons à demander une réduction du différentiel de rémunération,
uniquement par la hausse des indemnités non comptables.
La D.G.C.P
s’est engagée dans cette voie ; malheureusement, il semble, au vu des
premières esquisses des projets, que ceux-ci soient bien timides, avec des
mesures homéopathiques étalées dans le temps. Nous le regrettons, et
continuons à demander, et espérer,
une mesure lisible, éventuellement à exécution successive, mais alors
programmée, et surtout qui porte sur un montant substantiel et non sur des
« queues de cerises ».
Pour cela, les
cadres A doivent se mobiliser.
Michel
DURAND
ADJOINTS :
une catégorie défavorisée
Les adjoints en
poste comptable occupent une position essentielle au bon fonctionnement du réseau ;
ils sont souvent, dans une trésorerie principale, l’élément le plus exposé
en ce qui concerne le management des agents, à une époque où cette fonction
est reconnue pour son importance. Ils représentent environ 1800 agents. On note
l’arrivée d’adjoints au grade de RP et même de TP, et cette perspective
s’inscrit dans une évolution de long terme.
Personne ne songe à contester leur rôle essentiel. Mais quand il s’agit de prendre des mesures concrètes, c’est une autre musique.
Pour mémoire,
citons la question de la notation : les inspecteurs adjoints étaient systématiquement
défavorisés par rapport à leurs collègues chefs de service, chargés de
mission ou comptables. Ce n’est qu’après plusieurs années de
recommandations de la DGCP que cette situation a été rétablie, et que, enfin,
les adjoints sont notés de manière équitable.
Pour le reste,
c’est la misère :
-un peu plus de
7% des promus au grade de RP (alors qu’ils représentent 30% des effectifs du
corps), et aucune promotion sur place. Les adjoints sont les exclus de la
promotion, et rien de concret n’est prévu pour y remédier, en dehors de déclarations
d’intentions et de recommandations, dont nous doutons qu’elles soient
suivies d’effets.
-des
attributions mal définies en ce qui concerne leur rôle, alors qu’il faudrait
définir un véritable statut de l’adjoint. A ce propos, la mise en place
d’un groupe de travail présidé par M. GUICHETEAU,
TPG de la Haute Marne, pourrait déboucher sur des propositions concrètes, qui
tournent autour de la valorisation de la fonction, qui doit être mieux précisée
(à l’heure actuelle le positionnement de l’adjoint dépend trop du bon
vouloir du chef de poste, et certains font un travail de contrôleur et non de
cadre), de la participation de l’adjoint à l’élaboration de la gestion de
l’unité de travail, et de l’association à la vie du réseau départemental,
d’où les adjoints sont le plus souvent absents.
Mais comment
faire pour traduire ces bonnes idées et les mettre en application ?
Là encore, il
ne faut pas qu’une réflexion bien conduite débouche sur les mots d’une déclaration
de bonnes intentions.
FIDELES
A NOTRE CONCEPTION D’UN SYNDICALISME DE PARTAGE ET DE CONVIVIALITE
Nous
allons créer prochainement
l’AMICALE
DES FONCTIONNAIRES DES FINANCES
Cette
association aura pour but d’échanger les bonnes adresses :
restaurants, vins, prestataires de services. Nous en avons déjà sélectionné
quelques unes. N’hésitez pas à nous faire part des vôtres.